<<<Précédent

Journal de bord-jours 15&16-Johnny

 Dimanche, comme l'a probablement mentionné Ayasha, je l'ai demandée en mariage.

"Pourquoi?" vous demandez vous peut être, et bien parce que je suis amoureux d'elle, et si ça ne vous suffit pas, c'est que vous n'êtes jamais réellement tombé amoureux.

Après une effusion de joie et d'amour, Ayasha est partie sans me donner d'explication. Elle est revenue un peu plus tard avec cinq hommes qui l'aidaient à porter un tapi de course qu'elle avait acheté au petit marché du dimanche. Son excuse était qu'elle voulait devenir plus sportive pour moins avoir à craindre des zombies.

En bon fiancé, je lui ai montré mon soutien pour surmonter cette dur épreuve qu'est le sport.

Mais je restais dubitatif, en quoi cela servait-il de détruire nos maigres économies dans un tapis de course alors qu'elle pouvait courir dehors?

Je lui en ais parlé, et elle me posa une question qui me laissa pantois: "Tu ne trouves pas que j'ai grossi?". Il est vrai qu'elle avait pris un peu de poids, mais je compris vite que ce n'était pas du à sa pratique de sport mais plutôt à nos activités de samedi. Quand je lui annonçais qu'elle était enceinte, elle se mit simplement à rire - d'un rire merveilleux d'ailleurs-.

Elle ne semblait juste pas y croire. Et le lendemain quand je suis parti au travail, elle était de retour sur son tapis de course.

En rentrant du boulot, je me suis chargé de réparer et nettoyer un peu la salle de bain en vue du retour de ma fiancée enceinte.

J'ai aussi joué un peu aux échecs pour patienter.

Et à la seconde où elle est rentrée, elle s'est mise à rayonner et m'a dit en caressant son ventre gonflé comme un ballon "Blondy, je suis enceinte!" - oui, elle a tendance à m’appeler Blondy-.   Ah bon? me suis je dit intérieurement.

Mais je l'ai déjà dit, je suis amoureux d'elle alors plutôt que de l'embêter pour ne pas m'avoir écouté, je l'ai prise dans mes bras et me suis laissé gagner par son bonheur contagieux.

Suivant>>>

<<<Précédent

Journal de bord-jours 14&15-Ayasha

Si jeudi et vendredi ont été deux jours durs, ce weekend a été merveilleux.

Le nuit aux côtés de Blondy m'a calmée et remise en forme.

Je me suis levée tôt pour aller pêcher. Bien que je sois tombée sur énormément de plantes étranges, j'ai fini par attraper un repas digne de ce nom.

Pendant que je mangeais le fruit de mon dur labeur, il me vint à l'esprit qu'il me faudrait des enfants, et le plus tôt serai le mieux.

J'en parlai avec Blondy, qui eu surtout l'air de ne pas comprendre ce que je lui demandais.

Une fois que l'information arriva à son cerveau, nous nous dirigeâmes vers le lit et commença ce qui commence habituellement ce qui commence quand on essaye de faire un bébé.

Nous avons passé le resta de la journée dans un cocon d'amour, avec des câlins, des jeux, des bisous, un bon repas et un bon repos et tout ça sans jamais quitter notre pyjama.

Le lendemain nous dûmes quand même sortir, moi pour aller pêcher, Blondy pour aller cueillir ses fraises.

Et quand je rentrai de ma pêche, Blondy me sauta dessus et m'embrassa avec passion.

Et il fit quelque chose dont je n'avais entendu parler que dans les histoires. Il mit un genoux à terre. 

Mais qui dans un monde pareil pourrai penser à se marier? Je sais que cette question est inutile, le seul qui y penserai, c'est Blondy. Je m'apprêtais à dire non, car à quoi bon se marier dans ce monde pourri? Mais je me suis résignée, lui ai pris la bague  qu'il me tendait et lui ai sauté dans les bras.

Car, me suis je dis en l'embrassant, à quoi bon faire du mal à la seule chose de bien de ce monde pourri?

Suivant>>>

<<<Précédent

Journal de bord-jours 12&13-Ayasha

Georges et John (mes collègue/patrons), m'ont allégé le semaine, je commence le travail à 10h et ne travaille plus le vendredi. Bien sûr, l'affaire avance moins vite, mais c'est très agréable de pouvoir se reposer alors que Blondy part au travail.

Ça devient moins agréable quand on se lave les mains et que l'évier se remet à fuir 10 minutes avant qu'on ne doive y aller. Et qu'on a encore pas le temps de mettre sa tenue de travail.

Même au travail ça n'a pas été facile. Je partais faire ma mission de questionnage habituelle, quand une horde de zombies est arrivée. Ils courent pas très vite, mais l'avantage quand on est un zombie, c'est qu'on respire pas, et quand on a pas besoin de respirer, on a une bonne endurance.

J'ai pu rentrer saine et sauve à la maison, mais je me sentais pas très bien et n'arrivai pas à me concentrer sur la partie d'échecs.

Alors je suis allée pêcher, regardant autour de moi avec méfiance au cas où des zombies arriveraient comme il commençait à faire noir.

Mais je ne réussi qu'a attraper une drôle de plante noir et blanche, que je mangeais, poussée par la faim. Ce fut à la fois dégoûtant et pas très nourrissant.

Alors, résignée, je me suis couchée le ventre presque vide.

Et me suis réveillée ayant encore plus faim.

Alors je retournais à ma pêche. Et après une longue journée debout à attendre, je finit par attraper un petit poisson. Mais l'heure n'était pas à me plaindre, il fallait que je le mange au plus vite.

Et dans ma précipitation à allumer mon feu, c'est mon bras qui s'enflamma.

Mais j'avais faim, et c'est pas une petite brûlure qui m’effrayerait, alors j'ai retenté calmement d'allumer ce feu et réussi enfin. Blondy rentra aussi. Et je lui parlai rapidement de ma journée pendant que mon poisson cuisait et mon ventre grondait.

Après avoir englouti mon repas, je me approchée du lavabo pour me laver les mains. Et, comme la goutte faisant déborder le vase, cette saleté de lavabo se cassa encore. J'allais me mettre à hurler. 

Ces deux derniers jours me donnent l'impression que quelqu'un est en train de se moquer de moi.

Mais Blondy  m'a dit d'aller me poser sur le lit pour me calmer, il s'est occupé du lavabo.

Et il est venu me rejoindre. Il a posé ses mains sur les miennes, et je l'ai laissé faire.

Il m'a prise dans ses bras et m'a dit que tout allait s'arranger, et je l'ai laissé faire.

Et la magie est arrivée. Il m'a donné son amour, et ses lèvres, et je lui ai donné mes lèvres, et mon amour.

Suivant>>>

<<<Précédent

Journal de bord-jour 11-Johny

Oulà... Hier j'ai demandé à Ayasha si je pouvais écrire dans son carnet pour que le futur me connaisse moi aussi, mais finalement, je sais pas trop quoi écrire. Et je peux même pas m'aider de ce qu'elle elle a écrit puisqu'elle refuse que je le lise. Y aurait-elle parlé de ses fougueux sentiments pour moi?

En fait je suis même pas sûr qu'Ayasha ait de "fougueux sentiments" pour moi. Elle est pas très démonstrative en tout cas.

Mais moi dès le moment où je l'ai rencontrée, j'ai eu envie de la connaître. Elle s'était présentée de façon tout à fait excentrique. Et les passants la regardait de travers. Mais elle a la joie de vivre, et les gens comme ça, ça manque par ici.

Alors je suis tombé amoureux d'elle. Et je suis heureux avec ce quel me donne. Un ronflement doux et rassurant la nuit.

Des parties d'échecs interminables. Même si elle triche en me déconcentrant en me parlant de ses journées avec les zombies.

Des repas à plusieurs, qui m'avaient manqués, même si Ayasha me fait pas assez confiance pour manger mes fraises.

Mais surtout elle m'a donné une chance de sauver le monde, une raison de vivre.

C'est grâce à elle qu'on m'a dit d'aller devenir le secrétaire du Maire pour le remplacer et mettre de côtés ses lois stupides comme "Vous ne pouvez construire que dans 8m carrés de votre terrain" ou "Les policiers et le pompiers seront chargés de détruire tout objet sortant de la zone maximum". C'est grâce à elle que je me lèves le matin et que je fais quelque chose de mes journées.

Alors Ayasha, si tu fais ta fouine et lis mon texte, merci.

Ah oui... le jour 11... ben, un peu comme les autres....

Suivant>>>

<<<Précédent

Journal de bord-jours 9&10-Ayasha

Blondy a beau être l'homme de ma vie, dormir avec lui a été un calvaire. Surtout le premier soir. Déjà, il ronfle comme un mammouth et en plus il puait comme un bouc.

Au matin je du prendre le double de temps à me laver tellement son odeur m'avait imprégnée.

Mais bon, il fait quand même du mieux qu'il peut pour aider dans le maison.

Sinon, y'a le boulot, encore et toujours le boulot.

Mais maintenant je sors un peu, je pars demander aux habitants ce qu'ils savent sur les zombies. Le hic, c'est qu'ils s'en fichent un peu. Les habitants sont vraiment passifs. C'est triste.

Mais je continue. Je m'efforce de faire ce qu'on m'a demandé afin de réparer ce monde de merde.

Et je m'efforce de survivre aussi. Alors je pêche.

Et Blondy il dit qu'on pourrait manger les fruits aussi, alors il cueille des fraises.

D'ailleurs, ces fraises ont un goût vraiment étrange. Je me demande si on devrait vraiment manger ça.

Le nuit suivante, j'ai bien mieux dormi, Blondy puait moins.

Et au matin nous avons entamé une nouvelle partie d'échecs, que j'ai encore gagnée.

Puis j'ai recommencé du poisson parce que c'est quand même bien plus nutritif que des fraises.

Et ces fameux impôts sont arrivés, d'ailleurs, je jurerai avoir vu la postière sourire avant de s'en aller.

Ces impôts étaient exactement égaux à la somme que j'avais. Blondy n'était pas étonné. "Ouais, ils font ça pour pas qu'y ait de vols"m'expliqua-t'il. Comme je n'avais pas d'autre choix, je les ai payés, non sans un froncement de sourcils et un grognement mécontent, mais c'est pas ça qui changera le face du monde.

De plus, le soir, le deuxième lavabo s'est mis à fuir à son tour. Il doit y avoir un problème avec la plomberie. Mais Blondy me regarda faire pour apprendre un peu.

Et je crois que ça à plutôt bien marché comme il est directement allé réparer nos toilettes.

Quand j'ai commencé à mettre à jour ce journal, Blondy m'a demandé ce que je faisais. Je lui ai expliqué que je voulais laisser une trace aux générations futures. Il est intéressé par l'idée, et, du coup, c'est lui qui écriras la prochaine fois.

On a quand même passé un accord, aucun de nous ne liras les écris de l'autre. Non mais oh.

Suivant>>>